Journée d'action: 11 septembre

L'intersyndicale de l'éducation appelle à une "journée d'action" pour le 11 septembre, "sans appel national à la grève" mais avec "des possibilités de grèves locales".

Est aussi prévue une manifestation nationale "à l'automne" pendant l'examen parlementaire du budget 2009.

Ainsi qu'une grève générale (pas seulement l'éducation ou les fonctionnaires) reconductible, organisée par le "Conseil national de la Résistance ;-)", le 10 novembre.

Mise à jour: autour de l'article de La Dépêche sur l'inquiétude de la FCPE et des syndicats CGT, FSU, Snes, Unsa en avance de la rentrée, un filet qui mentionne que Seilh fait partie des 80 communes de Haute-Garonne (un peu moins de la moitié) qui ont choisi le régime dérogatoire de 4 jours et demi par semaine, au lieu des 4 jours retenus par la réforme Darcos.

Comme le dit la mairie:

Suite aux nouvelles directives nationales concernant l'organisation de la semaine scolaire, la commune s'est prononcée : il n'y aura pas de semaine de quatre jours comme l'avait demandé Monsieur Darcos, Ministre de l'éducation. Cette solution a en effet été jugée trop pénalisante pour les familles, celles-ci devant payer une journée entière de centre aéré le mercredi et s'organiser pour emmener les enfants à Gagnac.
Mise à jour 07/09: un article dans La Dépêche résume les conditions dans lesquelles la rentrée s'est effectuée, selon les syndicats:
[...] si la rentrée s'est effectivement « techniquement bien passée », (c'est-à-dire que les élèves ont bien eu un enseignant devant eux, ce dont se réjouit l'administration), « c'est au prix d'un draconien raclage de tiroirs », estimait hier soir un syndicaliste. En mettant en garde : « tous les moyens disponibles ont été mis sur le terrain pour donner l'impression que cette rentrée était assurée convenablement, ce qui signifie que nous devons nous attendre au pire pour les remplacements éventuels dus aux inévitables congés maladie. Et que tout le volet de formation permanente va être sacrifié ».
Mise à jour 12/09: la mobilisation était faible pour le journée d'action d'hier. D'abord, à moins d'être dans les syndicats et associations nationales, c'est quoi une "journée d'action"?
Alors, confrontés à ce qui apparaît clairement comme une défection, les syndicalistes avançaient hier soir les premières explications : « mouvement trop proche de la rentrée, mal compris par l'opinion, désappointement face un gouvernement et un ministre décidé à ne pas infléchir ses positions… » En un mot « lassitude ».
Lassitude peut-être aussi devant le nombre de motifs de mécontentement, alors que s'annonce prochainement le changement à la hussarde des programmes des collèges.
Des échos de Toulouse, Rodez, Muret dans La Dépêche.