J'ai vu un intéressant billet de Mario Asselin au sujet de la cyberintimidation, qui est la version québécoise du "cyberbullying", qui n'est pas officiellement traduit en français de France... ou alors par des circonlocutions comme par exemple "images volées".
C'est tout le harcèlement qui s'appuie sur Internet, et qui peut être du "happy slapping", ou toucher au racket, ou passer par la diffusion des images prises dans les vestiaires ou exploiter tout ce que les jeunes peuvent dévoiler sur des sites de lien social (Facebook, SkyBlogs...)... Et qui débouche parfois sur des conséquences "dans la vraie vie" (IRL, In Real Life): suicide, dépression, coups et blessures...
Je me souviens de réaction épidermique quand j'avais, sur un autre blog, simplement listé les blogs de seilhois qu'une simple recherche permet de trouver, qui traduisait le désarroi d'un parent face aux risques auxquels son enfant s'exposait.
[...] personnellement, si je trouve une trace des blogs d'un de mes gamins sur ce site ... je te file à Garonne, toi, ton casque, ton short et ton vélo ...Donc avant d'en arriver à l'agression du messager, également condamnable, on trouvera quelques éléments de réflexion dans le billet mentionné ci-dessus:
[...]J'imagine que ces sujets sont abordés dans les interventions de la BPDJ (Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile?) au profit du secteur pré-ados du Service Jeunesse de Seilh. La 1ère le 9 avril et la prochaine le 18 avril, sur "les blogs et internet".
# Premier niveau de responsabilités proposées dans des gestes à poser… Les parents. Ils doivent s’intéresser d’urgence à ce que font leurs enfants avec les NTIC. Ne plus tolérer que des enfants de moins de 13/14 ans aient accès à Internet sur des ordinateurs seuls dans la chambre à coucher. L’ordi doit être dans un lieu passant de la maison. Les jeunes doivent être informés que ce qu’on fait sur Internet n’a rien de privé; tout est public. Ce faisant, si je passe derrière mon enfant et que, me voyant arriver, il baisse la fenêtre de son navigateur qu’il avait à l’écran… il y a déjà le début d’une conversation à avoir…
# Deuxième niveau… Les enseignants. Je voudrais voir plus de revendications des syndicats sur des études et des sondages sur l’augmentation du volume d’écriture et de lecture des élèves suite à leurs utilisations des technologies. D’ailleurs, l’expression la plus utilisée pour parler des nouvelles technologies à l’école est TIC et ce n’est pas pour rien. En général, pour contrer toutes les formes d’intimidation, l’outil, c’est la communication! Et dans l’expression TIC le «C» veut dire communication. Les nouvelles technologies font partie des solutions bien davantage que des problèmes et pour que les enseignants embarquent, il faudrait que syndicats d’enseignants revendiquent pour leurs membres de la formation et des équipements pour mieux utiliser ces moyens modernes d’apprendre et de communiquer que les jeunes utilisent.
[...]
Mise à jour 13/05: à l'occasion de la Fête de l'Internet, du 13 au 18 mai, la CNIL publie discrètement un document d'information "Protection des données personnelles. Où est le problème?" qui tourne autour des mêmes sujets. A cette occasion, j'apprends qu'il existe un "plan national français de sensibilisation aux bonnes pratiques de l'Internet" qui a produit, entre autres?, le site "Internet Sans Crainte".
